B  I  B  L  I  O  T  H  E  C  A    A  U  G  U  S  T  A  N  A
           
  Iustinus
floruit ca. 350 p. Chr. n.
     
   


E p i t o m a
H i s t o r i a r u m   P h i l i p p i c a r u m
P o m p e i i   T r o g i


L i v r e   X X

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Denys l'Ancien

1 2 3 4 5

Campagne de Denys l'Ancien en Grande Grèce, 1,1  
Origine grecque des peuples et des cités d'Italie, 1,7   Lutte entre les cités du golfe de Tarente, 2,3  
Lutte entre Crotone et Locres 2,10   Histoire de Pythagore, 4,1  
Denys l'Ancien en Grande Grèce, 5,1   Guerre en Sicile contre les Carthaginois, 5,10.
 

      1        latin
Campagne de Denys l'Ancien en Grande Grèce 1 1 Après avoir chassé les Carthaginois de Sicile et s'être emparé de toute l'île 2, Denys, ayant pensé que la quiétude était fâcheuse pour son règne et que le manque d'occupation d'une si grande armée était dangereux, fit passer ses troupes en Italie 2 afin que les forces des soldats s'aiguisent par l'effort et que, en même temps, les frontières du royaume s'étendent.
      3 Sa première campagne fut contre les Grecs qui occupaient les rivages tout proches de la mer d'Italie 3; 4 après les avoir vaincus, il s'attaque à des peuples voisins et il s'offre comme ennemis tous ceux, de nom grec, qui possédaient l'Italie ; 5 ces peuples avaient occupé à l'époque à peu près toute l'Italie, et non une partie. 6 Finalement, après une si grande ancienneté, beaucoup de villes montrent encore des traces de coutumes grecques.
      Origine grecque des peuples et des cités d'Italie 7 Et en effet, les peuples des Étrusques, qui possèdent le littoral de la mer Inférieure 4, vinrent de Lydie 5, 8 et Troie, prise et vaincue, envoya sous les ordres du général Anténor, les Vénètes 6 que nous voyons installés près de la mer Supérieure 7, 9 et Hadria pour sa part, toute proche de la mer d'Illyrie, qui a donné aussi son nom à la mer Adriatique, est une ville grecque ; 10 après la chute de Troie, Diomède fonda Arpi 8 sur le lieu où il avait été déposé par un naufrage. 11 Mais Pise en Ligurie 9, également, a des fondateurs grecs, ainsi que Tarquinia en Étrurie, fondée par les Thessaliens, et Spina en Ombrie ; les gens de Pérouse, quant à eux, tirent leur origine des Achéens. 12 Que dirais-je de la ville de Caeré ? Que dirais-je des peuples latins qui apparaissent fondés par Énée 10? 13 D'autre part, les Falisques, les gens de Nole, ceux d'Abella, ne sont-ils pas des colons des Chalcidiens ? 14 Qu'en est-il de l'étendue de toute la Campanie ? Qu'en est-il des Bruttiens et des Sabins ? Qu'en est-il des Samnites ? 15 Qu'en est-il des Tarentins dont nous savons qu'ils étaient partis de Lacédémone et avaient été appelés «bâtards» 11?
      16 On dit que Philoctète 12 a fondé la ville des Thurini 13, et on vient encore là voir son tombeau et, dans le temple d'Apollon, les flèches d'Hercule qui marquèrent le destin de Troie 14.  

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1 Les gens de Métaponte 15, quant à eux, ont l'habitude de montrer dans le temple de Minerve les outils avec lesquels Épéios, leur fondateur, fabriqua le cheval de Troie 16. À cause de cela, toute cette partie de l'Italie a été appelé Grande Grèce 17.
      Lutte entre les cités du golfe de Tarente 3 Cependant, au commencement de leur histoire, les Métapontins décidèrent, avec l'aide des gens de Sybaris et de Crotone 18, de chasser d'Italie les autres Grecs. 4 Dès qu'ils eurent pris la ville de Siris 19, ils égorgèrent cinquante jeunes gens qui, pendant l'attaque de la ville, étreignaient la statue de Minerve 20, ainsi que la prêtresse de la déesse, couverte de ses voiles rituels, ils le firent au milieu des autels mêmes.
      5 Comme, à cause de cela, ils étaient tourmentés par la peste et les séditions, les Crotoniates, les premiers, se rendirent auprès de l'oracle de Delphes. 6 Il leur fut répondu que leurs malheurs finiraient s'ils apaisaient la puissance divine de Minerve qu'ils avaient outragée et les mânes de ceux qu'ils avaient assassinés. 7 C'est pourquoi, alors que les Crotoniates avaient commencé à sculpter des statues d'une taille convenable pour les jeunes gens, et en premier lieu, pour Minerve, les Métapontins, ayant jugé, après avoir pris connaissance de l'oracle du dieu, qu'il fallait être les premiers à obtenir la paix des dieux mânes et de la déesse, placent de modestes statues en pierre pour les jeunes gens, et apaisent la déesse avec des gâteaux. 8 Et ainsi, la peste fut apaisée de part et d'autre, alors que les uns avaient rivalisé de magnificence, les autres de rapidité.
      9 Une fois la bonne santé rétablie, les Crotoniates ne restèrent pas longtemps en repos.
      Lutte entre Crotone et Locres 10 De fait, outrés que, au cours de l'attaque de Siris, des renforts eussent été apportés contre eux par les Locriens 21, ils déclarèrent la guerre à ces derniers. 11 Terrifiés par la crainte, les Locriens courent chez les Spartiates ; ils implorent secours à genoux. 12 Ceux-ci, embarrassés par une campagne lointaine, leur enjoignent de s'adresser à Castor et Pollux. 13 Les ambassadeurs ne dédaignèrent pas la réponse de la ville alliée, et, s'étant mis en route, ils implorent l'aide des dieux après avoir fait un sacrifice dans le temple tout proche. 14 Après avoir consacré des victimes et obtenu, à ce qu'ils pensaient, ce qu'ils demandaient, non moins heureux que s'ils allaient ramener avec eux les dieux eux-mêmes, ils leur installent des lits de parade sur le navire et, s'étant mis en route sous d'heureux présages, ils rapportent aux leurs des consolations en guise de renforts.  

      3        latin
1 Ayant appris cela, les Crotoniates envoient eux-mêmes également à Delphes, auprès de l'oracle, des ambassadeurs demandant avec des prières la capacité de remporter la victoire et une issue favorable à la guerre. 2 Il leur fut répondu qu'ils vaincront les ennemis avec leurs vœux avant de les vaincre par les armes. 3 Comme ils avaient voué à Apollon le dixième du butin, les Locriens, ayant appris à la fois le vœu des ennemis et la réponse du dieu, vouèrent le neuvième du butin et tinrent la chose secrète, de peur d'être vaincus en vœux.
      4 C'est pourquoi, alors qu'ils s'étaient avancés en formations de bataille et que les Crotoniates avaient disposé cent vingt mille soldats, les Locriens, considérant leur petit nombre — en effet ils n'avaient que quinze mille soldats — se préparent, sans espoir de victoire, à la mort qui les attend, 5 et un si grand courage, issu du désespoir, s'empara de chacun, qu'ils se croyaient vainqueurs dans la mesure où ils ne mourraient pas invengés. 6 Mais, tandis qu'ils recherchaient la mort avec honneur, ils vainquirent de façon fortunée et il n'y eut pas d'autre cause à leur victoire que le fait qu'ils avaient désespéré. 7 Pendant que les Locriens combattaient, un aigle ne s'écarta jamais de leurs lignes et il vola en cercles au-dessus d'eux jusqu'à ce qu'ils soient vainqueurs. 8 Aux ailes, également, on vit deux jeunes gens, dans une tenue différente de celle du reste des soldats, d'une grandeur remarquable, combattre sur des chevaux blancs dans des manteaux écarlates ; et ils ne furent plus visibles après la fin du combat 22. 9 L'incroyable rapidité de la rumeur accrut l'étonnement. En effet, le même jour où on combattit en Italie, la victoire fut annoncée à Corinthe, à Athènes et à Lacédémone.  

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Histoire de Pythagore 1 Après cela, il n'y eut chez les Crotoniates ni pratique de la vertu, ni souci des armes. 2 Ils haïssaient en effet ce qu'ils avaient entrepris de façon malheureuse et ils auraient changé leur vie pour une vie d'excès, s'il n'y avait eu le philosophe Pythagore. 3 Né à Samos d'un père qui était un riche marchand, Démaratos 23, et ayant grandement développé sa sagesse, il était parti d'abord pour l'Égypte, puis pour Babylone afin d'apprendre les mouvements des étoiles et de contempler l'origine du monde, et il avait atteint la connaissance la plus haute. 4 Revenu de là bas, il avait gagné la Crète et Lacédémone pour connaître les lois de Minos et de Lycurgue, illustres à cette époque. 5 Instruit par tout cela, il vint à Crotone 24 et, par son autorité, il rappela à l'usage de la frugalité le peuple tombé dans une vie d'excès. 6 Chaque jour, il faisait l'éloge de la vertu et énumérait les vices des excès et le malheur des cités menées à leur perte par ce fléau 7et il provoqua une telle passion de la foule pour la frugalité qu'il paraissait incroyable que certains d'entre eux, qui s'étaient adonnés aux voluptés, eussent été convertis à la meilleure des vies rangées. 8 Il instruisit souvent aussi les matrones à part de leurs maris et les enfants à part de leurs parents. 9 Tantôt il enseignait à celles-ci la décence et le respect pour leurs maris, tantôt il enseignait à ceux-là la modestie et l'amour des études. 10 Au cours de cet enseignement, il inculquait à tous que la frugalité était la mère des vertus, 11 et il avait obtenu, grâce à l'assiduité aux conférences, que les matrones quittent leurs vêtements brodés d'or et les autres ornements de leur dignité, en tant qu'instruments des excès, qu'elles apportent le tout au sanctuaire de Junon et qu'elles les consacrent à la déesse elle-même, 12 montrant ostensiblement que les vrais ornements des matrones étaient la décence, et non les vêtements. 13 Combien il avait été également porté un coup décisif dans la jeunesse, sa victoire sur les esprits rebelles des femmes le rendait évident.
      14 Cependant, alors que trois cents jeunes gens vivaient à l'écart du reste des citoyens, liés par un serment selon le droit des associations, comme s'ils avaient une réunion de conjuration clandestine, 15 ils tournèrent contre eux la cité qui voulut les brûler alors qu'ils s'étaient réunis dans une seule maison. 16 Dans cette effervescence, soixante à peu près périrent 25; les autres partirent pour l'exil. 17 Alors que Pythagore avait vécu vingt ans à Crotone, il émigra à Métaponte 26 et mourut là bas. 18 Il inspira tant d'admiration que les Métapontins firent de sa maison un temple et l'honorèrent comme un dieu.  

      5        latin
Denys l'Ancien en Grande Grèce 1 Donc, Denys le tyran, dont nous avons rappelé plus haut qu'il avait fait passer son armée de Sicile en Italie et qu'il avait fait la guerre aux Grecs, attaque, après s'être emparé de Locres 27, les Crotoniates qui reprenaient à peine leurs forces dans la longue paix qui avait succédé à la guerre précédente 28: 2 à quelques-uns, ils résistèrent plus coura.geusement à une si grande armée qu'ils ne l'avaient fait auparavant avec tant de milliers d'hommes au petit effectif des Locriens. 3 Tant la pauvreté a de courage en face des richesses insolentes, et une victoire à ce point inespérée est entre temps plus certainement espérée !
      4 Cependant, les ambassadeurs des Gaulois qui avaient incendié Rome des mois auparavant 29, viennent trouver Denys en train de faire la guerre, lui demandant amitié et alliance ; 5 ils déclarent que leur nation est située entre les ennemis de Denys, et qu'elle lui sera d'une grande utilité, soit qu'il combatte en bataille rangée, soit que les ennemis soient occupés au combat sur ses arrières. 6 L'ambassade fut bien accueillie par Denys et ainsi, ayant conclu une alliance et renforcé par les auxiliaires gaulois, il reprend la guerre sur nouveaux frais.
      7 De fait, pour ces Gaulois, la cause de leur venue en Italie et de leur recherche de nouvelles installations fut la discorde intestine et les dissensions, continuelles chez eux ; 8 alors que pris du dégoût de cette situation, ils étaient venus en Italie, ils chassèrent de leurs installations les Étrusques et fondèrent Milan, Côme, Brescia, Vérone, Bergame, Trente et Vicence.
      9 Les Étrusques, pour leur part, chassés de leurs sièges ancestraux, occupèrent les Alpes sous la conduite du général Raetus et fondèrent la nation des Rètes, nommée d'après leur général.
      Guerre en Sicile contre les Carthaginois 10 Cependant l'arrivée des Carthaginois rappela Denys en Sicile ; ceux-ci, après avoir reconstitué leur armée, reprenaient avec des forces accrues la guerre qu'ils avaient abandonnée du fait d'une épidémie. 11 Le général carthaginois de cette guerre était Hannon 30; son ennemi Suniator, le plus puissant des Puniques à cette époque, qui avait, par haine de Hannon, annoncé amicalement à Denys, dans une lettre en grec, l'approche de l'armée et la nonchalance de son chef, est condamné pour trahison après qu'on eut saisi sa correspondance, 13 un sénatus-consulte ayant été voté, interdisant qu'à l'avenir un Carthaginois étudie l'écriture ou la langue grecque, de peur qu'il puisse parler avec l'ennemi, ou lui écrire sans interprète.
      14 Peu de temps après, Denys que peu auparavant ni la Sicile, ni l'Italie n'avait pris, vaincu et brisé par les affrontements continuels de la guerre, est tué à la fin dans un attentat fait par les siens 31.

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1   Dans un passage que Justin n'a pas repris, Trogue Pompée racontait au livre précédent les débuts de la tyrannie de Denys l'Ancien à Syracuse (405-367 a.C.).
 
2   Après une reprise des hostilités par les Carthaginois, la paix conclue en 392 a.C. entre Denys l'Ancien et Magon entérine le partage de l'île entre les Carthaginois, qui gardent leurs anciennes possessions occidentales, et le tyran de Syracuse, qui domine le reste de la Sicile. L'Halycos est la frontière.
 
3   Reprise de la lutte contre Rhégium pour le contrôle du détroit en 390 a.C., puis contre les cités du golfe de Tarente (cf. Diodore, 14,90).
 
4   La mer Tyrrhénienne.
 
5   C'est la thèse soutenue par Hérodote (1,94). Denys d'Halicarnasse (Ant. 1,28 sq.), en revanche, voyait dans les Étrusques des autochtones (cf. infra, n. 16)
 
6   Cf. Vgl. Aen. 1,242-249 ; Liv. 1,1,1-3. C'est le prince troyen Anténor, seul avec Énée à être épargné par les Grecs vainqueurs, qui aurait fondé Padoue.
 
7   Mer Adriatique et mer Ionienne.
 
8   Les légendes du cycle troyen prêtaient au héros étolien, compagnon d'Ulysse, beaucoup d'aventures et une série de fondations de villes en Italie. Arpi se trouve en Apulie.
 
9   Pise était une cité étrusque, selon Polybe (2,16,2).
 
10   Cf. l'histoire d'Énée, infra, 4,1,10-13.
 
11   Les Parthéniens, sur leur histoire, cf. supra 3,4,5-11.
 
12   Héros thessalien, fils de Poeas et de Démonassa, qui était en possession de l'arc et des flèches d'Hercule. Sa légende se développe à partir de l'Odyssée (3,190 ; 8,219...) ; après la prise de Troie, il aurait été le fondateur de plusieurs villes d'Italie du Sud dans le golfe de Tarente, où on montrait son tombeau, dont Petilia en Lucanie (Virgile, Aen., 3, 402; Liv., 25,15,12).
 
13   La colonie panhellénique de Thurioi a été fondée sur l'initiative de Périclès en 443 a.C., sur l'emplacement de Sybaris, détruite c.510.
 
14   Hélénos, frère jumeau de Cassandre, avait révélé aux Grecs sous la contrainte qu'ils ne pourraient vaincre Troie qu'armés de l'arc et des flèches d'Hercule ; Ulysse vint à Lemnos les demander à Philoctète, qui une fois guéri de son mal mystérieux, l'accompagna au siège de la ville.
 
15   Métaponte fut fondée c. 700 a.C. par des Achéens appelés par Sybaris contre Tarente.
 
16   Épéios, fils de Panopée, à son retour de la guerre de Troie, aurait abordé en Italie où il aurait fondé Métaponte et Lagaria ; il est l'un de ces héros dont parle l'épopée homérique (Il. 23, 653-699 ; 826-849; Od., 8,492) et dont le cycle des Nostoi et les légendes des colonies grecques ont amplifié la légende. Sur l'existence dans les cités de «curiosités» que l'on montrait aux touristes de l'époque, et sur les itinéraires regroupant ces lieux, voir mon édition du Liber memorialis d'Ampélius dans la CUF.
 
17   Cette thèse de l'origine grecque des peuples et des cités d'Italie est à mettre en parallèle avec celle de Denys d'Halicarnasse dans le livre Ier des Antiquités romaines : selon lui, les Romains sont les descendants d'anciens colons grecs venus s'installer en Italie avant la guerre de Troie, au fil de quatre expéditions successives : les Arcadiens conduits par les fils de Lycaon qui sont les Aborigènes, les Pélasges, les compagnons d'Évandre, venu de Pallantion en Arcadie, qui s'installa sur le Palatin, des Péloponésiens et des Troyens, conduits par Héraclès. Ensuite (chap. 45-88), Diodore développe la légende habituelle Énée/Romulus, mais, pour lui, Énée est un Grec, car les Troyens sont des Grecs ; seuls les Étrusques sont des indigènes.
 
18   Les deux cités avaient été fondée en 709-708 a.C. par des Achéens et des colons venus de Trézène (Doriens). Milon de Crotone, le gendre de Pythagore, détruisit Sybaris c.510 a.C.
 
19   Fondée c.675 par des Ioniens de Colophon, détruite par la ligue achéenne (Sybaris, Métaponte et Crotone) c.550 a.C.
 
20   C'est à dire Pallas Athèna. Cette histoire rappelle celle de Cassandre, implorant la déesse contre Ajax en entourant de ses bras la base du Palladium ; le thème, souvent traité dans l'iconographie, était très populaire (cf. J. Davreux, La Légende de la prophétesse Cassandre, Liège 1942).
 
21   Locres Épizéphyrienne, fondée en 680 a.C.
 
22   L'intervention des Dioscures (supra, 2,12-14) assura la victoire de Locres à la bataille de la Sagra, au milieu du VIe s. a.C. Stésichore racontait la bataille dans la Palinodie.
 
23   Mnesarchos, chez Hérodote (4,95).
 
24   Fondation des écoles pythagoriciennes à Crotone, c.532 a.C.
 
25   Le massacre des Pythagoriciens, auquel Justin fait ici allusion eut lieu bien plus tard, c.453 a.C.
 
26   c. 510, ou selon la chronologie de Timée, c.500 a.C.
 
27   On a sans doute ici une erreur de Justin pour Caulonia.
 
28   En 390-389 a.C.
 
29   Allusion à la prise et au sac de Rome par les Gaulois de Brennos, c. 390 a.C.
 
30   Hannon III le Grand était le commandant en chef des forces carthaginoises lors de la reprise de la guerre en 368 a.C. ; Justin semble, en abrégeant, avoir opéré un amalgame entre ce dernier et le commandant carthaginois Magon, que Denys avait battu et tué en 383 a.C. Ensuite, il y avait eu la bataille de Kronion, une défaite de Denys.
 
31   Denys est mort en 367 a.C., de maladie selon Diodore (15,73-74).